
EmbrunMan ?
Il y a encore 2 ans, on m’aurait dit :
Alors tu fais l'EmbrunMan ?
J'aurai répondu comme la plupart de ceux à qui on en parle :
Non non c'est un truc de fou ! Il faut une grosse préparation, presque ne penser et ne faire que ça...
Effectivement c'est une épreuve hors norme qui n'est pas à conseiller à n'importe qui. Cela dit, il est possible de terminer cette course sans y avoir sacrifié une préparation monstrueuse avec un volume d'entrainement démentiel. Je ne pense pas être une exception, mais au départ de cet EmbrunMan 2012, j'étais surement l'un de ceux qui avais le moins de km vélo au compteur depuis le début de l'année. Il est évident que, sur la fin, j'ai payé ce manque de volume et de sortie longues à vélo (que 1 ou 2 à 130km et jamais plus...). D'ailleurs je n'avais jamais fait plus de 130km en une fois avant Embrun et jamais couru plus qu'un semi marathon (au Half de Sizun en 2010).
Du coup, certain penserons peut-être que ce n'est pas très sérieux de s’aligner au départ d'une telle course. Tout dépend de l’objectif que l'on s'est fixé. Pour moi, c'était avant tout de terminer, le mieux possible évidement mais terminer surtout. Donc, bien sûr, le matin du « jour J », il y a forcément de l’appréhension, mais personnellement cela concernait plus les « à cotés » de la course (la gestion de l'alimentation, des vêtements) que la course en elle même...