EmbrunMan 2012
Par Julien le jeudi 23 août 2012, 22:14 - Triathlon - Duathlon - Lien permanent
EmbrunMan ?
Il y a encore 2 ans, on m’aurait dit :
Alors tu fais l'EmbrunMan ?
J'aurai répondu comme la plupart de ceux à qui on en parle :
Non non c'est un truc de fou ! Il faut une grosse préparation, presque ne penser et ne faire que ça...
Effectivement c'est une épreuve hors norme qui n'est pas à conseiller à n'importe qui. Cela dit, il est possible de terminer cette course sans y avoir sacrifié une préparation monstrueuse avec un volume d'entrainement démentiel. Je ne pense pas être une exception, mais au départ de cet EmbrunMan 2012, j'étais surement l'un de ceux qui avais le moins de km vélo au compteur depuis le début de l'année. Il est évident que, sur la fin, j'ai payé ce manque de volume et de sortie longues à vélo (que 1 ou 2 à 130km et jamais plus...). D'ailleurs je n'avais jamais fait plus de 130km en une fois avant Embrun et jamais couru plus qu'un semi marathon (au Half de Sizun en 2010).
Du coup, certain penserons peut-être que ce n'est pas très sérieux de s’aligner au départ d'une telle course. Tout dépend de l’objectif que l'on s'est fixé. Pour moi, c'était avant tout de terminer, le mieux possible évidement mais terminer surtout. Donc, bien sûr, le matin du « jour J », il y a forcément de l’appréhension, mais personnellement cela concernait plus les « à cotés » de la course (la gestion de l'alimentation, des vêtements) que la course en elle même...
Natation : 3.8km
Le départ de nuit à 6h se fait dans une ambiance unique qui donne des frissons !
Je suis content de ma natation bouclée en 58min avec la sensation de bien nager sans trop mettre de jambes.
Bon ok, ça c'est fait, mais attention les choses sérieuses ne font que commencer, le reste c'est du costaud
Vélo : 188km
Je suis surement parti trop vite à vélo : 38e temps sur le 1er tronçon « St Apolinaire ». Et j'étais vraiment dans le dur dans l'Izoard. Ensuite, le retour depuis Briançon est vraiment long et dur avec le vent de face en plus...
Cependant je termine bien la partie cycliste avec une bonne dernière ascension du Chalvet (la dernière belle difficulté sur les hauteurs d'Embrun avant de poser enfin le vélo).
Course à pied : 42.2km
Le marathon est difficile également avec beaucoup de dénivelé et une grosse chaleur (plus de 32°)...
J'étais pas trop mal au début, mais à partir du 20e km mes mollets étaient crampés comme jamais (plus de 50min pour rejoindre l'arrivée depuis Barratier, alors qu'il n'y a plus que 5 ou 6km en grande partie en descente...).
Au final, ça nous donne une bonne grosse journée de sport, 12h52'17" pour être précis et 102e au scratch. En tout cas, ça restera une bien belle expérience dans une région magnifique !
Commentaires
Il est là l'article sur Embrun:)!